Ophélie Barès, nouvelle grande pâtissière "L'émission m'a fait grandir"

Le JournaldesFemmes.com : Pourquoi avoir intégré "Qui sera le prochain grand pâtissier ?" ?
Ophélie Barès : J'ai rencontré le jury par "hasard" l'année dernière, alors qu'ils tournaient au château de Chantilly. Alors que les quatre membres du jury étaient au bar de l'hôtel, je leur ai fait porter un plateau de mignardises, sans savoir qu'ils allaient vouloir me voir. Je suis allée à leur rencontre et on a échangé quelques mots, notamment pour savoir si j'étais intéressée par  l'émission. Ce n'était pas joué d'avance, car j'avais un poste de responsable. Les présélections étant en novembre, j'ai pris le temps de la réflexion. Mais quand on a un jury de quatre professionnels de ce calibre-là, on ne peut pas refuser.

Œuvrer sous l'œil des caméras, une épreuve en soit ?
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"Les caméras ? Ça n'a rien changé pour moi !", Ophélie Barès © France 2

Le fait d'être interviewée pendant les épreuves ne m'a pas dérangée. J'avais l'habitude de répondre aux questions des jurys de travail pendant les concours "classiques". La caméra, c'est quelque-chose que j'ai vite oublié, ça ne m'a pas inquiété un instant. Que l'émission soit télévisée, ça n'a rien changé pour moi.

Quelle épreuve vous a particulièrement marquée ?
L'épreuve de la finale, sur le buffet. Dans le bon sens, évidemment ! J'étais ravie de retrouver deux candidats avec qui j'avais beaucoup partagé, avant qu'ils ne soient éliminés. Le contexte était différent : ils se sont mis beaucoup de pression, peut-être même plus que moi ! Les voir se plier en quatre pour que je l'emporte et faire en sorte de proposer quelque-chose de qualité en seulement cinq heures, ça m'a beaucoup touchée. C'était dans la continuité de ce que je venais de vivre pendant deux mois, à savoir l'esprit de partage.

"Il ne faut rien lâcher [...] maintenir le cap. C'est une question d'abnégation"

Quelles sont les qualités pour remporter un concours ?
Il ne faut rien lâcher, ne jamais baisser les bras. On peut avoir des moments de doute, c'est normal. Pour un concours télévisé comme "Qui sera le prochain grand pâtissier", il faut avoir une certaine endurance pour maintenir le cap avec des hauts et des bas, des coups durs et pas mal d'émotions. C'est une question d'abnégation et c'est ce qui nous fait avancer.

Qu'est-ce que vous a apporté ce concours ?
Au fil des semaines, cette expérience nous a tous fait grandir. J'ai découvert l'univers de la télévision, j'étais très curieuse de savoir comment ça allait se passer. Rien que ça, c'était quelque chose ! Il y a également la rencontre avec les professionnels, qui m'a beaucoup apporté. C'est une expérience rare, très riche d'un point de vue culturel. Si je devais le refaire, je le referai 8 fois !

'l'échange entre candidats, la transmission de savoir et la rencontre de
"L'échange entre candidats, la transmission de savoir et la rencontre de professionnels sont au cœur du concours", Ophélie Barès. © France 2

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