La gourmandise n'est plus un vilain défaut

Plus épicuriens que gloutons, les gourmands d'aujourd'hui profitent sans complexe des petits plaisirs que leur offre la table. C'est l'une des conclusions de l'enquête publiée ce mois-ci par la marque de desserts GŒ sur les Français et la gourmandise. Décryptage.

La gourmandise n'est plus un vilain défaut
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La gourmandise, un péché ? Oubliez ! Il est loin le temps où être gourmand était synonyme de faiblesse de l'âme... Aujourd'hui, selon une étude publiée par la marque de desserts Gü*, huit  personnes sur dix restent convaincues que l'on peut aimer les bonnes choses, tout en ayant une alimentation équilibrée. Pas question donc de vider d'un trait le paquet de Pépitos ou celui de chips sans culpabiliser : ceci s'appelle de la gloutonnerie, pas de la gourmandise...  
Parmi celles et ceux qui se disent gourmands, le plaisir de manger n'est pas un tabou, au contraire : 94% d'entre eux l'assument complètement.  La gourmandise sous-tend également un certain appétit de la vie. En effet, les gourmands sont quasi-unanimes à la percevoir comme une qualité (98%).

Sucré comme salé

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Les femmes sont en moyenne plus gourmandes que les hommes. © Artlux - Fotolia

Quant aux préférences alimentaires, salées ou sucrées, la question n'est pas aussi tranchée. En effet, plus de la moitié d'entre eux révèle que leur gourmandise s'exerce indifféremment sur tous les types de mets (58%). Néanmoins, le goût pour les aliments sucrés reste supérieure (30%) à celui pour les petits plats salés (12%).

Dame gourmandise

Il ressort aussi de cette étude que la gourmandise est plus le fait des femmes : 91% des gourmands déclarés sont des gourmandes. Mais les hommes ne sont pas en reste pour autant, avec 84% de la gent masculine se déclarant gourmands. La gourmandise est aussi intimement liée à la notion de partage puisque 92% des amateurs de bonnes choses appartiennent à un foyer de trois personnes et plus. Enfin, la question de la gourmandise est intimement liée aux moyens de chacun : 94 % des personnes qui se disent gourmandes ont des  revenus mensuels supérieurs à 3500 euros par foyer.

Tous gourmands ?

Largement minoritaires, les non-gourmands déclarés sont plutôt des hommes. Pour expliquer leur comportement, ils évoquent plusieurs raisons : leur éducation à 29%, le peu d'importance accordé au plaisir de manger à 27%, le désir de maintenir leur ligne à 23% ou la contrainte financière à 6%. Vous êtes gourmand(e) ? Assumez !

* L'étude sur les Français et la gourmandise a été menée du 27 mars au 4 avril 2012 sur un échantillon de 1 001 personnes de 15 ans et plus représentatif de la population française.

 Le site de Gü : VOIR