Une production gargantuesque

Top Chef, c'est presque 10 mois de production avec des équipes plus ou moins renforcées selon qu'il s'agisse du casting, du tournage ou du montage. Les journalistes sont très nombreux au début puis les rangs se dispersent au fil des tournages. Idem pour les caméramans et la régie qui passent le relais aux monteurs au moment de la post-production. "Sur une journée de tournage, les gens qui embauchent ne sont pas les mêmes que ceux qui débauchent. Il y a beaucoup de "chassé-croisé". Quand on arrive vers 7h, la régie cuisine est déjà sur le pied de guerre depuis 4h du matin en quête des meilleurs produits frais" nous raconte Stéphane Rotenberg. Puis les caméramans entrent en jeu. "Sur une épreuve de 2h on a environ 14 caméras soit un total de 28h de rushes sans compter les interviews à multiplier par le nombre de candidats et le nombre d'épreuves…" Avec tous ses calculs, le présentateur nous perd mais ce que l'on arrive à retenir entre deux additions, c'est qu'une saison représente environ 1000 heures de rushes. Et qui dit rush, dit dérushage, dit montage. Pour envoyer la sauce dans les temps, les épreuves sont montées en flux tendus. "La dernière émission est toujours montée in extremis" avoue Stéphane Rotenberg. 
©  Marie Etchegoyen / M6

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